• Science et Société,

Les paradoxes du nationalisme turc

Lea Raso Della Volta - Éditeur : L'Harmattan, 2021

Cent ans après la proclamation de la République turque et la naissance du nationalisme d'État, la Turquie peine à définir son identité. La disparition prématurée de Mustafa Kemal a mis un coup d'arrêt à la lente gestation de la nouvelle société. Après l'arrivée du multipartisme au pouvoir dans les années 1950, la Turquie a fait le choix ensuite de la synthèse turco-islamique censée faire consensus. Ces années 1960-70, dites « de plomb », ont été dominées par deux forces nationalistes : l'État-profond, garant de l'héritage de Mustafa Kemal et l'ultranationalisme des Loups gris. Dans les années 1990, on assiste à l'émergence du concept de Türkyeli (de Turquie) qui tend à faire du citoyen non plus un Turc mais un habitant de Turquie. Apparaît également la tendance néo-ottomaniste qui vise à permettre à la Turquie de renouer avec son passé ottoman

Dates
Paru le 23 juillet 2021, Créé le 23 juillet 2021
Auteur(s)
Lea Raso Della Volta
Éditeur
L'Harmattan